Construction de box au sous-sol d’une copropriété

La construction d’un box ne s’improvise pas!

Cet article présente les principales étapes à respecter lors de vos travaux de construction. La transformation d’un parking en box s’effectue dans un environnement : la copropriété. A ce titre, nous abordons également l’attention particulière que le prestataire que vous sélectionnerez doit adopter tout au long des travaux de construction du box vis à vis des équipements communs. Enfin, le futur utilisateur (propriétaire ou locataire) a également des responsabilités vis à vis de la copropriété dans l’utilisation qu’il fera du box construit.

Construction de box – les principales étapes :

Avant d’entamer la construction d’un box sur votre emplacement de stationnement, il est nécessaire pour vous d’avoir toutes les autorisations requises auprès de la copropriété (Cf. article « Autorisation de la copropriété pour boxer ») ainsi que l’accord de vos voisins (Cf. article « Autorisation des voisins de parking pour boxer ») sous peine que la construction de votre box soit considérée comme illégale.

En plus de ces autorisations, il vous faudra déterminer si votre emplacement est réellement boxable (passez le test d’éligibilité : «Pouvez-vous boxer ?») et si les dimensions de votre box après construction sera adapté (Cf. article « Fermer un parking : dimensions minimales? surface maximale? »).

La construction d’un box en sous-sol de copropriété ne nécessite pas, dans le cas général, l’obtention d’un permis de construire (pensez à vérifier les cas particuliers : Cf. article « Construire un box : un permis est-il nécessaire? »).

Suivant l’accord conclu avec vos voisins, vous pourrez déterminer où réaliser la construction des murs de cloisonnement du box : à cheval sur la ligne de marquage au sol ou en pleine ligne. Cette dernière solution vous permet de gagner 10 cm de largeur sur votre box ce qui n’est pas négligeable pour l’ouverture des portes de votre véhicule. (Cf. article « Cloisonnement de parking : où implanter cloisons et porte? »).

Chez BOXAGE, nos équipes, spécialement formées dans l’édification de cloisonnements de box, se chargent de tout : de l’acheminement des matériaux au nettoyage de fin de chantier. Les murs de votre box sont construits dans les règles de l’art en suivant les différentes DTU applicables à ces constructions. Pour une construction de grandeur classique, il suffira de deux jours à nos boxeurs pour réaliser votre box et vous remettre vos clefs!

 

 

 

 

 

 

 

Les cloisons, édifiées en béton cellulaire de 0.10*0.60*0.60, sont montées jusqu’au plafond (Cf. article « Cloisonner un parking : quels matériaux utiliser ? »).  Deux possibilités :

1. En l’absence de flocage au plafond, les cloisons du box sont collées ;
2. En cas de plafond ignifugée, les cloisons sont maintenues à l’aide d’une mousse anti-feu.

Une ventilation haute est prévue lors de la construction du box comme le préconise la Loi du 31 janvier 1986 (Cf. article « Fermeture de parking : maintenir la ventilation »).

La construction de l’imposte (partie au-dessus de la porte de garage) est réalisée en plaque galvanisée si sa hauteur est réduite ou en béton cellulaire collé sur un IPE de taille appropriée et élevé jusqu’au plafond.

Le séchage très rapide de la colle permet de mettre en œuvre l’enduit extérieur et de poser la porte dès le lendemain. La porte de garage est fixée aux murs de votre box par le biais de fixations traversantes afin de les rendre solidaires des parois et limiter tout risque d’arrachement.

Construction de box au sein d’une copropriété :

Si la construction d’un box correspond à une réalisation spécifique, les travaux et l’utilisation ultérieure du box doivent respecter l’environnement immédiat du lot : la copropriété.

Contact avec les équipements communs :

La construction d’un box ne doit pas empêcher l’accès aux réseaux et canalisations communes présents au sous-sol pour toute opération d’entretien ou de réparation. Il est évident que pour réaliser ces travaux de réfection les cloisons ne doivent pas être en contact avec les canalisations aériennes ou reposer sur le tampon d’un regard de visite d’un réseau enterré.

Les équipes d’intervention de BOXAGE créent des réservations dans les cloisons du box pour le passage des évacuations et des diverses canalisations de fluides.

Par ailleurs, les cloisons ne doivent pas être en contact avec le revêtement isolant du plafond.

A ce titre, chez BOXAGE, lors de la construction d’un box, nous utilisons une mousse expansive classée coupe-feu (M1) insérée entre le haut de la cloison et le flocage au plafond.

Accès aux équipements communs :

Le projet de construction de box doit rester compatible avec le libre accès aux équipements de l’immeuble afin de maintenir les installations en bon état d’entretien et de fonctionnement.

Il peut s’agir de tampons de visite de canalisations enterrées d’eaux pluviales, d’eaux usées, de fosse à hydrocarbures avec pompe de relevage, de dispositifs de collecte des eaux, de canalisations aériennes de divers réseaux, en sous-face du plancher haut et en fond de box.

Ceci suppose simplement l’engagement du copropriétaire concerné de fournir au syndic un accès durant les travaux de réfection.

A noter que la construction d’un box peut nécessiter le déplacement d’équipements communs suivant la réglementation en vigueur tels qu’un tableau électrique, des luminaires d’éclairage du parc de stationnement avec boutons poussoirs, des moyens de lutte et de prévention de l’incendie (extincteur, blocs de secours assurant un éclairage permettant la visibilité des inscriptions ou signalisations, bacs à sable, plans d’évacuation, systèmes de détection et d’extinction automatiques dans certains parkings).

A défaut d’accord de la copropriété et de capacité à déplacer ces éléments communs, l’emplacement de parking ne sera pas boxable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Utilisation encadrée d’un box :

Suivant la commission du règlement de construction (article R.111-16-1 du CCH) : « il n’est pas admis de prévoir des caves ou des espaces de rangements fermés en fond de boxe. Une telle solution peut apporter des modifications importantes des risques d’incendie avec l’entrepôt de matériaux divers et l’incitation à des activités domestiques » (Cf. Rapport Sécurité contre l’incendie des bâtiments d’habitation – site du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie)

En théorie, un box fermé ne doit servir que pour le stationnement des véhicules à l’exclusion de tout autre usage.

Parfois les règlements de copropriété limitent uniquement l’utilisation d’une place de parking boxée. Il est interdit d’utiliser des appareils dangereux, de détenir ou de stocker des produits toxiques, explosifs ou inflammables autres que ceux pour un usage domestique courant ne pouvant pas nuire à la sécurité des occupants de l’immeuble, etc…